Le divorce par consentement mutuel est aujourd’hui la procédure de divorce la plus répandue. C’est aussi et avant tout une solution pacifiée, simple, rapide et peu onéreuse d’envisager sa séparation.
À compter du 1er janvier 2017, le divorce par consentement mutuel ne nécessitera plus de passage devant un Juge, ce qui contribuera à voir augmenter de manière encore plus significative le recours au divorce par consentement mutuel.
→ Un divorce plus rapide
Dans un divorce par consentement mutuel, les époux s’accordent tant sur le principe du divorce que sur les conséquences juridiques de leur séparation.
Alors qu’une procédure « classique » de divorce dure en moyenne un an, la durée du divorce par consentement mutuel est environ de trois mois.
→ Un divorce moins coûteux
L’assistance d’un avocat est obligatoire pour toute procédure de divorce. Néanmoins, dans le cadre d’un divorce par consentement mutuel, il n’y a pas de frais d’huissier, ni de frais de procédure à prévoir. Les honoraires de l’avocat sont limités car le divorce par consentement mutuel ne nécessite pas d’échanges de conclusions.
Le divorce par consentement mutuel se révèle donc la solution la plus économique pour divorcer.
→ Un divorce concerté
Les époux qui souhaitent divorcer peuvent avoir le sentiment que la procédure de divorce échappe à leur contrôle. En effet, en l’absence d’accord, c’est le juge qui impose aux parties des mesures qui se révèlent parfois arbitraires, ce qui peut provoquer un sentiment d’injustice chez les époux.
Le divorce par consentement mutuel permet aux époux d’orchestrer eux-mêmes leur divorce en organisant d’un commun accord les conséquences de la séparation. Ainsi, les époux deviennent acteurs de leur divorce et n’en subissent pas les conséquences.
Le divorce par consentement mutuel reste le type de divorce que le cabinet favorise dans la mesure du possible dès lors qu’il permet de divorcer sans conflit.